Il nous appelle.
Il a besoin de nous.
Et, comme nous le disait saint Josémaria,
il nous tend aussi ses petits bras
parce qu’il veut que nous le prenions,
que nous le portions partout,
que nous l’annoncions à travers toutes nos occupations.
Soyons plus généreux
et arrêtons-nous devant ce grand mystère pour pénétrer dans la grotte
et le réchauffer avec notre pauvre vie.
Je vous suggère d’aller très souvent
près de la crèche au long de la journée.
Et de le regarder, de le regarder davantage.
Pour découvrir aussi ce qui dans notre vie
ne se plie pas à la sainteté qu’il est venu nous apporter.
Et de regarder aussi Marie et Joseph.
Demandez-leur, à tous les deux, de faire que pénètre
dans nos âmes le désir d’être plus délicats et de se convertir.
Eux n’avaient pas besoin de conversion,
mais ils percevaient l’écart qu’il y avait
entre un Dieu abandonné à leurs soins et eux-mêmes.
Aussi, ils luttaient, luttaient et luttaient,
avec la plénitude de la grâce et avec l’aide de l’Esprit-Saint accordée à Saint Joseph
pour être au niveau de la mission confiée.
Nous avons une mission dans l’Église :
celle de savoir communiquer aux gens
l’idée claire qu’ils ont à se sanctifier là où ils se trouvent.
Et je te demande, je me demande à moi-même, mon fils : nous sanctifions-nous tous les jours ?
Sommes-nous attachés à nous sanctifier?
Quelle est la réalité de notre prière, de notre présence de Dieu,
de notre réparation, de notre amour, de notre foi, en cette Année de la Foi?
Réfléchissons-y bien.
et, effectuons la conversion qui sera nécessaire pour nous aggriper
plus fermement à cet Enfant-Dieu dont la force est sa faiblesse,
qui, dans son état de créature sans défense, est Celui qui nous attire,
celui qui donne à notre travail toute sa solidité
et qui a fait de nous ses continuateurs.
Soyons donc remplis d’allégresse, mes enfants…