« Nous sommes tous fils de Dieu, y compris ceux qui se trompent» a dit le Prélat de l’Opus Dei à l’Université des Andes

Lors de sa quatrième visite au Chili, le prélat de l’Opus Dei a béni la future Clinique Universitaire des Andes. Il a ensuite rencontré plus de 2.000 personnes : étudiants, anciens étudiants, autorités, professeurs, agents de service et collaborateurs de cette université. La possibilité de rencontrer encore une fois « cette grande famille universitaire en ce merveilleux pays qui évoque pour (lui) tant de souvenirs de Saint Josémaria qui aimait tant le Chili » l’a rempli de reconnaissance.

« Vous êtes tenus de répondre avec la persévérance de ceux qui se savent fils de Dieu » Photo : Cristián Aninat Gálmez

« Vous êtes tenus de répondre avec la persévérance de ceux qui se savent fils de Dieu ». Telle a été la réponse du Prélat de l’Opus Dei, mgr Xavier Echevarria lorsqu’on a voulu savoir comment bâtir toujours un pays sur les bases des valeurs respectées de la vie et de la famille.

Nicolas Figari pose une question au prélat de l’Opus Dei. Photo: Cristián Aninat Gálmez.

« Nous sommes tous fils de Dieu, y compris ceux qui se trompent » a-t-il précisé mercredi 14 aux professeurs, aux étudiants et au personnel de l’Université des Andes après avoir béni la nouvelle Clinique, en tant que Recteur honoraire du staff, dans le cadre de son voyage pastoral au Chili.

« Seigneur, fais que je sache communiquer, parler en ton nom. Mets tes paroles dans ma conversation, fais-moi comprendre qu’il me faut aider les autres avec ma vie et mon exemple ». Photo : Cristián Aninat Gálmez

Nicolas Figari, ancien étudiant en Droit, s’est ainsi adressé à lui : « Dernièrement nous assistons aux pressions intenses de groupes sociaux qui veulent remplacer les valeurs fondatrices de notre société par des propositions portant atteinte au droit à la vie, au mariage et à la famille ».

Le Prélat de l'Opus De a ajouté i– 'Aussi, réagissons généreusement et fermement'. Photo: Cristián Aninat Gálmez.

« Défendez  le Chili par votre vie chrétienne ». L’évêque prélat a ainsi encouragé presque deux mille personnes sur le campus universitaire en leur assurant que les essences chrétiennes perméabilisent la société. Il a suggéré de réagir tout d’abord en priant : « Seigneur, fais que je sache communiquer, parler en ton nom. Mets tes paroles dans ma conversation, fais-moi comprendre qu’il me faut aider les autres avec ma vie et mon exemple ».

À la fin de cette première rencontre de sa quatrième visite pastorale au Chili, mgr Echevarria a prié pour les autorités civiles, ecclésiastiques et universitaires. Photo : Cristian Aninat

“Ne reculez pas. Parfois cette culture veut non seulement arracher les valeurs, les vertus… Qui, parmi nous, ne se sent pas fier d’être l’enfant de son père et  de sa mère ? Voilà ce que l’on veut vous arracher ! Qui n’est pas fier d’être en vie ? Voilà ce que l’on veut vous arracher, ou enlever à d’autres que vous. Aussi, réagissons généreusement et fermement. En effet, ce ne sont pas des idées de liberté mais d’un libertinage qui conduit à l’assassinat, à un assassinat spirituel tout du moins. Parlons clairement et avec charité. Nous récupérerons de la sorte les valeurs qu’il y a dans notre société ».

Il a rappelé que les enfants sont non seulement le fruit de l’amour humain, mais « le fruit fondamental de la décision de Dieu de créer de nouvelles vies humaines ».

À la fin de cette première rencontre de sa quatrième visite pastorale au Chili, mgr Echevarria a prié pour les autorités civiles, ecclésiastiques et universitaires.