Cette année, le Pape François a voulu centré la journée sur trois mots : crier, répondre et libérer. « D’abord crier. Le fait d’être pauvre peut se résumer en un seul mot : c’est un cri qui traverse les cieux et rejoint Dieu. » Souvent, craint le Pape François, les initiatives sociales « servent davantage à nous satisfaire nous-mêmes qu’à entendre réellement le cri du pauvre ». En un tel jour, « nous sommes appelés à un sérieux examen de conscience pour voir si nous sommes réellement capables d'écouter les pauvres » (JMP 2018, n° 2).
Nous devons écouter la condition des pauvres « pour soigner les blessures de l'âme et du corps, pour rétablir la justice et pour aider à reprendre une vie digne ».
Et enfin libérer, parce que « chaque chrétien et chaque communauté sont appelés à être instruments de Dieu pour la libération et la promotion des pauvres, de manière à ce qu’ils puissent s’intégrer pleinement dans la société. » (Exhortation Apostolique Evangelii gaudium, 187).
Tous les chrétiens sont aussi invités à prêter « une attention aimante qui honore l'autre en tant que personne et recherche son bien » (JMP 2018, n° 3).
Saint Josémaria aimait à rappeler que « l'Opus Dei est né parmi les pauvres de Madrid, dans les hôpitaux et les quartiers les plus pauvres » et répétait souvent qu'« un homme ou une société qui demeure passif devant les tribulations ou les injustices, qui ne s’efforce pas de les soulager, n'est pas à la mesure de l'amour du Cœur du Christ » (Quand le Christ passe, n° 167).
Les initiatives sociales que l'Opus Dei a lancées au cours de ses 90 ans d'existence visent à promouvoir la dignité de chaque être humain et, en même temps, à écouter le cri des pauvres et à les atteindre.
Dans les semaines à venir, nous proposerons le récit d’histoires, d’initiatives sociales et de projets nés sous l'impulsion du message de saint Josémaria, qui répondent à cet appel du Saint Père.