Une manière originale de présenter l'Opus Dei

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Je m’appelle Miguel Godinez, mais on me surnomme "Goda".  Je suis compositeur et bassiste, et je suis numéraire de l’Opus Dei.

Le compositeur est la personne qui, pourrions-nous dire, prend les différents éléments musicaux et les assemble pour réaliser ensuite toutes sortes de morceaux de musique et d’arrangements. En tant que bassiste, j’occupe dans les ensembles une place qui est parfois un peu discrète, mais toujours importante.

Mes collègues musiciens voient souvent dans mon appartenance à l’Opus Dei et dans ma manière de penser, une sorte "d’onde sonore"  supplémentaire dans un monde d’ondes sonores, de courants de pensées et de philosophies. Ils le considèrent souvent comme une ritournelle de plus mais peu à peu à travers les relations personnelles, j'essaie de leur expliquer des choses, et peu à peu eux même se rendent compte qu’il ne s’agit pas seulement d’"une" onde sonore parmi d’autres mais de L’ONDE sonore par excellence, si on peut dire…

L’onde sonore de l’Opus Dei est de bien faire son travail en l’offrant à Dieu pour aider ainsi les autres à découvrir qu’à travers leur travail, eux aussi, ils peuvent atteindre Dieu, le connaître, et que les occasions les plus quotidiennes sont pour nous très importantes. Il ne s’agit pas seulement de jouer de beaux  morceaux qui nous plaisent, mais aussi de nettoyer la guitare basse après chaque interprétation, de ranger les instruments avant et après chaque concert ; tout cela est important et a un impact profond, ce n’est pas seulement quelque chose d’occasionnel.

Mettre en musique l’appel universel à la sainteté ?

Eh bien, ce serait quelque chose de très intéressant où chacun ferait ce qu’il lui incombe de faire, et on obtiendrait des choses très diverses. Car chacun apportant des nuances très différentes là où il est, on réaliserait en quelque sorte une symphonie du monde ; chacun apporte des choses différentes de grande valeur, certaines moins brillantes, d’autres plus éclatantes, mais toutes d’importance égale pour l’ensemble.

Si on me disait : « Joue un morceau de musique à Dieu j’inviterais peut-être Dieu à improviser quelque chose avec moi, un morceau et d’ailleurs c’est ce que je fais toujours. Dans tous les morceaux que je joue je sais que, d’une manière ou d’une autre, Dieu est là. Je crois que je  l’inviterais à m’accompagner en frappant des mains.