Recherche médicale pour étudiantes à Ashwell House

La résidence universitaire londonienne Ashwell House a organisé en septembre le premier forum sur la recherche médicale, pour des étudiantes en médecine et autres sciences connexes, intitulé « À la pointe de la recherche médicale ». 15 décembre 2000

La résidence universitaire londonienne Ashwell House a organisé en septembre le premier forum sur la recherche médicale, pour des étudiantes en médecine et autres sciences connexes, intitulé « À la pointe de la recherche médicale ».

Le forum fait parti de la Creating SPAKS Week, une initiative nationale qui promeut et patronne des projets destinés à la vulgarisation scientifique. L’objectif principal du forum est de faire connaître quelques thèmes d’actualité en recherche médicale, en présentant ensemble leur importance humaine et universitaire ainsi que les implications éthiques qu’ils soulèvent.

Le forum a été inauguré le 11 septembre par le professeur Susan Greenfield, directrice de la Royal Institution, et auteur du livre récemment publié The private life of Brain (la vie privée du cerveau). Greenfield a traité le problème de la dégénérescence neuronale et a proposé une vision novatrice des maladies d’Alzheimer et de Parkinson. Elle a parlé également de ses recherches dans le domaine de l’auto-conscience de l’esprit humain et de l’importance pour la recherche d’adopter une méthode personnelle envers les patients, qui prenne en compte leur qualité d’être humain et leur individualité.

Christine Growney, professeur d’anatomie à l’université de Glasgow, a développé le thème « Recherche et personne », en expliquant les principes éthiques généraux que l’on trouve dans la recherche médicale, et qui doivent être respectés pour garantir des décisions correctes d’un point de vue éthique. Le docteur Growney a défendu la nécessité d’orienter la recherche vers une compréhension de la dignité intrinsèque de la personne.

Parmi les autres intervenants, on trouve le professeur John A. Henry, titulaire de la chaire de médecine des urgences à l’Imperial Collège of London, qui a parlé du traitement de la toxicomanie et de la toxicologie ; le docteur Gill Samuel, qui a présenté les perspectives ouvertes dans la recherche en pharmacologie par le projet Genome ; et le docteur Keith Dorrington, de l’université d’Oxford, qui a traité des effets du manque d’oxygène sur le cerveau.

Les étudiantes ont visité le Northwick Park Institute pour la recherche médicale, où elles ont assisté à des présentations sur la biologie moléculaire, les aspects de l’immunologie et sur la recherche sur la mort des bébés par asphyxie. Le professeur Colin Green, directeur de l’Institut, a parlé du concept de service comme élément essentiel dans la recherche médicale. Les participantes au forum ont ensuite assisté à une démonstration d’échocardiographie Doppler à Oxford, et ont visité le laboratoire du professeur Rod Hay à l’institut de dermatologie de l’Hôpital St John, ainsi que le département de radiologie au Hammersmith Hospital, où elles ont été reçues par le docteur Nicola Strickland.

Au cours de la réunion informelle programmée à l’Imperial College, Elizabeth Mills, directrice de l’organisation Reserch into Ageing, a présenté les méthodes concrètes par lesquelles une organisation qui finance la recherche médicale peut transmettre des valeurs à la médecine.