Dieu est toujours avec nous

Saint Josémaria nous aide à prendre conscience que Dieu est près de nous, car nous vivons en présence de Dieu où que nous soyons, quoique nous fassions, quoiqu’il puisse se passer, au cœur des activités quotidiennes.

Saint Josémaria nous aide à prendre conscience que Dieu est près de nous, car nous vivons en présence de Dieu où que nous soyons, quoique nous fassions, quoiqu’il puisse se passer, au cœur des activités quotidiennes.

Nous ne sommes jamais seuls

Si vous parcourez l'Écriture Sainte vous y découvrirez la présence constante de la miséricorde de Dieu: elle remplit la terre, elle s’étend à tous ses enfants, super omnem, elle nous entoure, elle va au-devant de nous, elle se multiplie pour nous aider, et elle a constamment reçu confirmation.

Dieu, qui s’occupe de nous comme un Père très aimant, nous considère dans sa miséricorde: une miséricorde douce, belle comme un nuage de pluie. Quelle est rassurante la miséricorde du Seigneur ! « Il m’invoquera et je l’écouterai car je suis miséricordieux ». Il s’agit d’une invitation suivie d’une promesse qu’il ne manquera pas de tenir.

Quand le Christ passe, n. 7.

Notre Seigneur tient à ce que nous comptions sur Lui pour tout: il est évident que sans Lui nous ne pouvons rien et qu’avec Lui nous sommes en mesure de tout faire. Aussi, notre décision de marcher toujours en sa présence se raffermit-elle.

Amis de Dieu, 305

Dieu est toujours à nos côtés

Il faut se convaincre que Dieu est continuellement près de nous. — Nous vivons comme si le Seigneur était loin, là-haut, où brillent les étoiles, et nous ne voyons pas qu’il est aussi toujours à nos côtés.

Et il est là, comme un Père aimant. — Il aime chacun de nous plus que toutes les mères du monde ne peuvent aimer leurs enfants. — Il nous aide, nous inspire, nous bénit… et nous pardonne.

Que de fois n’avons-nous pas déridé nos parents, en leur disant, après une espièglerie : je ne le ferai plus ! — Peut-être le jour même sommes-nous retombés.

— Et notre père, avec une dureté feinte dans la voix et le visage sévère, nous a réprimandés…, alors même que son cœur était attendri ; il connaissait notre faiblesse, et pensait : pauvre enfant, comme il s’efforce de bien faire !

Il faut nous en pénétrer, nous en saturer : le Seigneur, qui est à la fois près de nous et dans les cieux, est un Père et vraiment un Père pour nous.

Chemin, 267

Seul ! — Tu n’es pas seul. De loin, nous t’accompagnons. — Et puis…, le Saint-Esprit qui habite ton âme en état de grâce — Dieu avec toi — donne un ton surnaturel à toutes tes pensées, à tous tes désirs et à toutes tes œuvres.

Chemin, 273

Ne prends aucune décision, sans t’arrêter à considérer la question devant Dieu.

Chemin, 266

Agissons toujours, en présence de Dieu, de sorte de ne rien avoir à cacher aux hommes.

Sillon, 334

Travaille dans la joie, dans la paix, en présence de Dieu.

— Aussi tu feras ton travail avec du bon sens : tu iras jusqu’au bout même si tu ploies sous la fatigue, tu l’achèveras correctement et tes oeuvres seront agréables à Dieu.

Forge, 744

¡Quelle fausse idée de l’objectivité! Ils regardent les personnes ou les activités derrière les verres déformants de leurs propres défauts et avec une acidité désinvolte, ils les critiquent ou se permettent de vendre leur conseil.

— Résolution concrète: au moment de corriger ou de conseiller, le faire en présence de Dieu, en appliquant ce que l’on dit à sa propre conduite

Sillon, 644

Je ne doute pas de ta droiture. — Je sais que tu agis en présence de Dieu. Cependant, il y a une objection : tes actions sont vues, ou peuvent être vues, par des hommes qui les jugent humainement… Et il convient de leur donner le bon exemple.

Chemin 275

Que faire pour toujours penser à Dieu?

Une habitude efficace pour réussir à être en présence de Dieu: réserver au Christ la première audience de chaque jour.

Sillon, 450

Habitue-toi à élever ton cœur vers Dieu en action de grâces, et souvent dans la journée. — Parce qu’il te donne ceci ou cela. — Parce qu’on t’a humilié. — Parce que tu ne possèdes pas ce dont tu as besoin, ou parce que tu le possèdes.

Parce que sa Mère, qui est aussi ta Mère, il l’a voulue si belle. — Parce qu’il a créé le soleil et la lune, et cet animal et cette plante. — Parce qu’il a donné à celui-ci d’être éloquent et à toi de bredouiller…

Remercie-le de tout, parce que tout est bon.

Chemin, 268

Habitue-toi à dire des prières vocales, le matin, quand tu t’habilles, comme les petits enfants. — Et tu auras davantage de présence de Dieu ensuite, tout au long de la journée.

Sillon, 473

N’es-tu pas heureux de découvrir, sur ton trajet habituel dans les rues de la ville, un nouveau tabernacle ?

Chemin, 270

Comment vas-tu garder la présence de Dieu, si tu ne fais que regarder partout ?… — Tu es comme enivré de futilités.

Sillon, 660

Ne sois pas aveugle ou étourdi au point de ne pas pénétrer en esprit dans chaque tabernacle, lorsque tu aperçois les murs ou les clochers des maisons du Seigneur. — Il t’attend.

Ne sois pas aveugle ou étourdi au point d’oublier de dire ne serait-ce qu’une oraison jaculatoire à Marie Immaculée, lorsque tu viens à passer près des lieux où tu sais qu’on offense le Christ.

Chemin, 269

« Père, me disait ce grand gaillard, bon étudiant de l’Université Centrale (qu’est-il donc devenu ?) — en pensant à ce que vous m’avez dit… à la pensée que je suis fils de Dieu ! j’en ai été saisi, dans la rue, extérieurement « fier comme un coq », intérieurement orgueilleux … Fils de Dieu ! »

Je lui ai conseillé, en toute bonne conscience, de cultiver cet “orgueil-là”.

Chemin, 274

Si tu t’habitues à chercher, ne serait-ce qu’une fois par semaine, l’union avec Marie pour aller vers Jésus, tu verras comme tu obtiendras une plus grande présence de Dieu.

Chemin, 276

Sois en présence de Dieu et tu auras une vie surnaturelle.

Chemin, 278

Comme une flèche

La trempe du bon chrétien se forge dans la prière, avec l’aide de la grâce. Et cet aliment de la prière, qui est vie, ne s’aurait ne prendre qu’une seule direction. Le cœur s’épanche habituellement en paroles, dans ces oraisons vocales que Dieu Lui-même nous a apprises, le Notre Père, ou que ses anges nous ont enseignées, l’Ave Maria. D’autre fois, nous nous servirons de prières consacrées par le temps, prières grâce auxquelles la piété de millions de frères dans la foi s’est épanchée: celles de la liturgie — lex orandi — celles qui sont nées de la passion d’un cœur amoureux, comme tant d’antiennes: Sub tuum praesidium... Memorare..., Salve Regina ...

A d’autres moments, deux ou trois invocations, lancées au Seigneur comme des flèches, iaculata, nous suffiront: oraisons jaculatoires que nous apprenons en lisant attentivement l’histoire du Christ: Domine, si vis, potes me mundare, Seigneur, si tu veux, tu peux me guérir; Domine, tu omnia nosti, tu scis quia amo te, Seigneur, Tu sais tout, Tu sais que je t’aime; Credo, Domine, sed adiuva incredulitatem meam, je crois Seigneur, mais viens en aide à mon peu de foi; Domine, non sum dignus, Seigneur, je ne suis pas digne! Dominus meus et Deus meus!. Mon Seigneur et mon Dieu!... Ou d’autres phrases, brèves et affectueuses, qui jaillissent du fond de l’âme avec ferveur et répondent à une situation concrète.

Notre vie de prière doit en plus se fonder sur quelques moments que nous consacrons chaque jour exclusivement à la conversation avec Dieu; dialogue sans bruit de paroles, près du Tabernacle chaque fois que possible, pour remercier le Seigneur — Il est si seul! — de cette attente de vingt siècles. L’oraison mentale consiste en ce dialogue avec Dieu, cœur à cœur, auquel participe l’âme tout entière: l’intelligence et l’imagination, la mémoire et la volonté Une méditation qui contribue à donner une valeur surnaturelle à notre pauvre vie humaine, à notre vie quotidienne ordinaire.

Grâce à ces moments de méditation, aux oraisons vocales, aux oraisons jaculatoires, nous saurons, avec naturel et sans spectacle, faire de notre journée une louange continuelle à Dieu. Nous resterons en sa présence, comme les amoureux qui ne cessent de penser à la personne qu’ils aiment, et toutes nos actions, même les plus infimes, se rempliront d’efficacité spirituelle.

Quand le Christ passe, 119.